Récit d’une balade insolite en voiture-restaurant des Grands Express avec l’AMOPA de Maine-et-Loire.

Nous avions rendez-vous à 11 heures 15 minutes précises à la gare de Mortagne-sur-Sèvre, aux portes de la Vendée, en ce samedi 28 septembre 2019. Pas question d’être en retard, l’Orient Express n’attend pas !

Construite en 1926 en Italie, cette voiture-restaurant n’a rien perdu de son charme raffiné grâce à sa décoration et à ses aménagements d’origine.

Une vingtaine d’Amopaliennes et Amopaliens ont eu le plaisir et le privilège de prendre place dans une authentique voiture-restaurant de la Compagnie Internationale des Wagons-Lits.

En costume d’époque, notre chef de train a eu à cœur de partager avec nous un peu de l’histoire locale et de la passion des bénévoles qui, comme lui, font vivre l’Association des Chemins de Fer de Vendée, grâce à laquelle il est encore possible de remonter le temps, l’espace de quelques heures, en embarquant dans ce train mythique…

Si personne n’a pu compter le célèbre détective Hercule Poirot à sa table, chacun ne s’en est pas moins retrouvé en excellente compagnie pour ce périple de trois heures à travers le verdoyant bocage vendéen.

D’inspiration vendéenne, la gastronomie était également au rendez-vous, pour la plus grande satisfaction de l’ensemble des convives :

  • Troussepinette
  • Chair de crabe rafraîchie à la coriandre, crémeux d’avocat et légumes croquants
  • Filet Mignon de porc rôti au jambon de Vendée, mousseline de mogettes et jus au romarin
  • Mizotte sur brioche, vinaigrette au jus de vin

ont dignement accompagné la première moitié de notre voyage.

Après l’escale aux Herbiers, destinée à permettre la mise en place de la motrice pour assurer le voyage de retour, le train a repris le chemin de Mortagne, nous permettant de poursuivre notre dégustation dans un décor bucolique :

  • Tarte fine aux pommes Val de Loire, caramel beurre salé
  • Café et son macaron

De retour à Mortagne vers 15 heures, les voyageurs du train et du temps ont dû se résoudre à retrouver le présent, manifestement ravis de cette parenthèse enchantée.