L’AMOPA de Maine-et-Loire vous invite à l’exposition « Les Beaux-arts au fil des ans » de Monique Vaumoron.

Monique Vaumoron, membre éminente de la section AMOPA de Maine-et-Loire, présente son exposition « Les Beaux-Arts au fil des ans » à l’occasion de ses quatre-vingt-dix ans et de ses vingt ans de peinture.

Monique Vaumoron dans son atelier. Cliché J. Vaumoron.

Du lundi 3 avril au vendredi 5 mai 2023, la bibliothèque de l’École supérieure d’art et de design d’Angers présente les travaux de Monique Vaumoron, de son pseudonyme Moune Vaupolle, élève des cours publics. L’École précise : « C’est l’occasion de saluer le long parcours d’une « belle d’âme » ou « belle dame » aux Beaux-arts, l’espoir de réunir pour un temps les différents mondes qui se croisent à l’école sans forcément se rencontrer : amateurs, étudiants, professeurs du cursus. De retour en France en 2002, Monique Vaumoron s’installe à Tiercé et s’inscrit aux Beaux-arts d’Angers dans le cours amateur de modelage de François D’Orglandes. En 2006, elle commence à suivre le cours de dessin et modèle vivant de Grégory Markovic. Puis elle s’inscrit en 2012 au cours de peinture de Claire Alary, qu’elle suit encore aujourd’hui chaque mardi.« 

Un riche parcours.

Monique Vaumoron nous confie : « J’ai toujours aimé dessiner, peindre, écrire des textes ou des poèmes, activités que ma mère a grandement favorisées et encouragées, mais que j’ai pratiquées plus ou moins selon le temps dont je disposais. Curieuse par nature, avec la soif d’apprendre et de découvrir, j’ai effectué dans le cadre de ma profession de nombreux stages d’art graphique, de dessin, de peinture ou de modelage mis en œuvre par des organismes de formation continue ou culturels.

Lorsque j’enseignais en maternelle en France aux enfants issus de parents étrangers venus travailler dans les industries et mines du Nord,  et surtout au Canada anglophone, j’ai dû dessiner, peindre ou construire de nombreux artefacts  pour illustrer visuellement la langue étrangère que j’enseignais. D’ailleurs, un certain nombre de mes élèves de maternelle et de mes étudiants en université en sont venus à exercer une carrière artistique, grâce (selon leurs dires ou ceux de leurs parents) à mon enseignement de l’art et à mon intérêt pour leurs productions personnelles.

C’est donc tout naturellement qu’à la retraite, lorsque nous sommes rentrés en France, je me suis mise à dessiner et à peindre, d’abord en suivant un cours libre de formation des professeurs d’art plastique avec le CNED. C’est évidemment un plaisir d’explorer et de faire des essais seule chez soi, mais c’est bien plus formateur de le faire dans un groupe et de se confronter à des visions différentes d’un même sujet ou d’un même thème.

Céline Ménager, bibliothécaire, et Monique Vaumoron. Cliché Marie Houdiard AMOPA.

Pourquoi les Beaux-arts ?

J’aime expérimenter toutes sortes de médiums et de techniques, créer et mettre sur papier ou sur toile mes propres visions de ce qui m’entoure et du monde, en jouant avec les couleurs, les mélanges, la transparence, les reflets, les reliefs et tout ce qui peut donner vie à mes dessins et peintures.

Ce que je trouve exaltant en art, que ce soit en écriture, prose, poésie, musique, dessin, peinture, modelage, constructions de maquettes, photographie et que sais-je encore, c’est la mise en mouvement de tous les sens et du corps entier qui se projette  dans la création de quelque chose d’unique, souvent dans la douleur, la frustration, l’impression de mourir soi-même. Et à la fin de se sentir vidée mais remplie d’un sentiment d’accomplissement, de plénitude qui vous rend prêt à renaître pour de nouveaux défis. »

Exposition du lundi 3 avril au vendredi 5 mai 2023 à la bibliothèque de TALM-Angers
École supérieure d’art et de design TALM-Angers, 72 rue Bressigny à Angers. Entrée libre.

Monique Vaumoron :

Monique Vaumoron est professeur honoraire. Après une première partie de sa carrière professionnelle en France, Monique Vaumoron vit au Canada avec son mari Jean, photographe reconnu, et enseigne en tant que professeur de « Français langue étrangère » en maternelle et en université. Sa vie professionnelle et ses immenses mérites ont été récompensés par la nomination au grade de chevalier dans l’Ordre des Palmes académiques en 1994, puis par sa promotion au grade d’officier en 2011.

Article rédigé par Henri-Marc Papavoine

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