Accueillis par Philippe VOYER qui a organisé cette visite, les membres de la section de Maine-et-Loire ont visité l’Ancien Couvent de la Baumette à Angers le samedi 22 juin 2019.
Cette visite fut d’autant plus intéressante que le guide n’était autre que Monsieur BOURGEOIS, de la famille propriétaire, qui nous a fait découvrir le site, son histoire. Il nous a conté de nombreuses anecdotes. Outre le cloître et la chapelle, nous avons admiré les jardins dont un jardin des simples, les terrasses dominant la Maine.
Monsieur Bernard BOURGEOIS retrace l’historique du couvent fondé au 15ème siècle par le Roi René. L’ancien couvent des Cordeliers est alors construit sur un rocher dominant la Maine.
C’est en 1452 que le Roi René pose la première pierre d’une chapelle. Construite en deux ans, elle est inaugurée par la cour du roi René d’Anjou. La voûte en châtaigner de la chapelle est d’époque.
Monsieur BOURGEOIS évoque les reliques de Marie-Madeleine à qui est consacrée cette chapelle.
Le lieu s’appelle la Baumette, la petite Baume, en souvenir de l’Ermite de la Sainte Baume de Provence qui fait partie de son apanage. Ce sont Les Franciscains Cordeliers d’Angers qui desservent les premiers cette chapelle.
Un couvent est alors bâti autour d’un cloître encastré dans la roche. A cette époque résidaient et étudiaient vingt religieux et il est probable que Rabelais y séjourna vers 1510 pour y faire ses études, explique notre guide.
Après 140 ans de présence, les Cordeliers quittent le couvent et sont remplacés par les Récollets. La Baumette devient un lieu d’accueil pour les personnages importants venus s’y recueillir, d’où un effort architectural pour rendre les bâtiments plus dignes de ses visiteurs, nous précise-t-il.
Source site Internet – Ancien Couvent de la Baumette
Jules CHEUX devient propriétaire du domaine de la Baumette en 1830. Il y crée une station de météorologie très moderne pour l’époque. Il édifie une tour octogonale de quatre étages qui n’existe plus de nos jours, détruite par les Américains en 1944 lors de la libération.
Ces observations et des relevés météorologiques vont rendre célèbre son fils Albert CHEUX jusqu’à son décès en 1914, nous rappelle Monsieur BOURGEOIS.
Il nous précise que le site est inscrit à l’inventaire des Monuments Historiques en 1935 et est inclus dans le territoire classé au Patrimoine Mondial de l’UNESCO.